De chats, de souris et de grenouilles

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Spiegelman est bien plus que le seul écrivain à avoir eu le Pulizer grâce à une BD. Il m'a fait découvrir de façon très subtile et humaine - si cela peut l'être - l'horreur des camps.

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Quand Maus est sorti en Allemagne, un des premiers journalistes qui m'ait interviewé m'a dit : "Vous ne trouvez pas de mauvais goût  de faire une BD sur l'holocauste?"

Je lui ai répondu "A vrai dire, j'ai plutôt tendance à trouver l'holocauste de mauvais goût.

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Quand les choses sont immobiles, on peut bouger.
Quand elles bougent, on est paralysé.

Art fait partie de ceux qui préfèrent le 9e Art au 7e. Il ne souhaite pas que Maus soit adapté sur grand écran malgré de nombreuses propositions. Quand on voit de quelle manière, souvent lamentable et à la limite du ridicule, le 9e art est adapté au cinéma, tout porte à croire qu'il ait raison.

Le meilleur exemple - ou le pire, tout dépend du point de vue - est Blueberry de Jan Kounen. Je n'y compris que couic comme dirait un certain Tatum à propos de certains de mes délires-bibliothéconomiques. Giraud était probablement à mille lieues d'imaginer, à l'époque où il travaillait sur Chihuahua Pearl, que son héros serait ridiculisé quelques années plus tard dans un film de seconde zone.

Source : Adesso

A deux reprises, je me suis endormi en tentant de visionner le film. Mais bon, je n'avais rien fumé avant cette épreuve, ceci explique peut-être cela. Enfin, le film a au moins le mérite de m'avoir permis de croiser une fois de plus Juliette, hors de son fourreau de surcroît... On reparlera d'elle plus en détails dans quelques temps, elle vaut bien un post!

* © Metropolis / un reportage de Pierre-Olivier François. - Arte France, Ex-Nihilo ; Samedi 12 juillet 2008 à 20h15

Comme ils sont sympas chez ARTE, ils nous offrent la suite de l'interview de Spiegelman en ligne ici (je ne sais pas combien de temps ce lien restera valable, précipitez-vous)