Doit avoir des gnards à sustenter, ce Kroll, car il mange à tous les rateliers. Il a une carte de journaliste, non ? Alors pourquoi met-il aussi effrontément son talent (relatif) au service des marchands de soupe ? Une hypothèse ? Il gagne sa croûte en vendant ses dessins à un ou plusieurs magazines. Jusque-là, tout va bien, puisque le populo aime ça. Puis il se fait payer une seconde fois en faisant rééditer sous forme de livres (des best-sellers à l'échelle de la Région), tous les six ou douze mois, ses graffitis par un éditeur - Luc Pire, filiale du groupe RTL/Bertelsman. Au fait, à qui appartient le club de lecture dont il est question ici ? A RTL/Bertelsmans. Gagné. Ce garçon monnaie sa notoriété en faisant de la publicité, comme tout le monde. Sauf que sa notoriété, il la doit à un éditeur associé à la firme dont il vante les mérites. C'est tortueux, mais c'est beau, la morale du capitalisme. Surtout quand on a affaire à un humoriste, lui-même spécialisé dans les leçons de morale à bon marché. J'espère que vous publierez mon accès de bile, cher Texe.<br />
Gros bisous, Anita