Milly-la-Forêt
Portrait de Cocteau © Lipnitzki-Viollet
“L’inondation du désordre” se canalise dans l’inspiration de la créativité. S’il aime tant s’entourer de pièces de valeur, il se méfie cependant du “bon goût”, qu’il considère comme “une faute de goût”.
(...)
Jean Marais raconte : “Que ce soit l’écriture, la peinture ou le dessin, son travail était presque toujours dicté par des forces externes à lui-même. Un jour, dans un train, il me demanda tout d’un coup un bout de papier. Je n’avais à lui proposer que mon carnet d’adresses, qui à l’époque était assez démuni. Je lui demandai à quoi il pensait.
“Il m’arrive des bouffées de texte, si je ne m’en débarrasse pas, je ne pourrai pas écrire ensuite”, fut sa réponse.”*
Cocteau, c’est aussi un timbre et quel timbre... les timbres, un des passages parmi lesquels il m'arrive encore - de temps à autres - de me perdre...
* Maisons d'écrivains / photogr., Erica Lennard, textes, Francesca Premoli-Droulers ; prologue, Marguerite Duras. - Paris : Éd. du Chêne, 1994. - 199 p. : ill. en noir et en coul. ; 32 cm
Bibliogr. p. 198-199. - ISBN 2-85108-801-7